Pourquoi Serge Godin, de CGI, résiste à la délocalisation

Publié le 20/11/2012 à 07:16, mis à jour le 18/10/2013 à 13:59

Pourquoi Serge Godin, de CGI, résiste à la délocalisation

Publié le 20/11/2012 à 07:16, mis à jour le 18/10/2013 à 13:59

La stratégie du géant informatique montréalais pour réduire les coûts de ses services a été d’ouvrir des centres d’excellence en région, au Québec, au Canada et aux États-Unis, où les coûts d’opération sont inférieurs à ceux des grandes villes.

Par exemple, CGI compte 500 employés à Saguenay, mais seulement le tiers d’entre eux travaillent pour des entreprises de cette région tandis que les autres fournissent des services de gestion de systèmes informatiques pour la Deutsche Bank à New York ou pour la multinationale Bombardier.

Si l’Inde peut importer du travail, le Québec le peut aussi, s’est dit le président de CGI.

«Quatre-vingt pour cent de l’économie du Canada est maintenant dans les services. En Inde, ils ont été visionnaires, ils ont décidé de focaliser sur l’industrie des services, particulièrement les TI, où les salaires sont meilleurs et les emplois se créent à long terme. Nous, on est à proximité du marché, alors pourquoi ne pas concurrencer l’Inde?»

M. Godin estime que sa solution régionale s’applique à tous les domaines d’innovation dans les services. CGI, qui emploie 72 000 personnes, majoritairement en Amérique du Nord et en Europe, a fait partie du forum Insourcing American Jobs formé par le gouvernement de Barack Obama.

 

 

 

 

 

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