Le robot mobile Curiosity de la NASA s'est posé sans incident, cette nuit, dans un cratère géant de la planète Mars.

Au centre de contrôle Jet Propulsion Laboratory de Pasadena, en Californie, les applaudissements ont salué la réussite de cet atterrissage.

Le robot s'est donc posé sur la planète rouge après un voyage de plus de huit mois et 570 millions de kilomètres. Curiosity est l'engin le plus lourd et le plus élaboré jamais envoyé vers Mars.

Selon le scénario prévu, le vaisseau de forme conique transportant le robot lancé s'est d'abord séparé de son étage de propulsion avant d'entrer dans l'atmosphère martienne. Un grand parachute de freinage a été déployé, à environ 11 000m et 1450 km/h.

A environ 1600m et 290km/h, les rétrofusées se sont allumées, permettant une descente graduelle. A 20 m du sol et 2,7 km/h, les câbles qui suspendaient le robot se sont déployées pour le déposer doucement sur la surface martienne.

L'objectif de la mission du robot est de trouver des preuves que cette zone a connu des environnements favorables à la vie.

Les États-Unis font l'histoire

L'atterrissage sur Mars du robot Curiosity constitue un "exploit technologique sans précédent", a déclaré tôt lundi le président américain Barack Obama.

«L'atterrissage avec succès de Curiosity - le plus perfectionné des laboratoires mobiles à se poser sur une autre planète - constitue un exploit technologique sans précédent qui restera comme un jalon de fierté nationale à l'avenir», a-t-il estimé dans un communiqué.

Les Etats-Unis ont «fait l'histoire» avec cet exploit, a déclaré le président Obama.

«Cela prouve que même les choses les plus difficiles ne résistent pas à notre volonté et à notre ingéniosité», a-t-il dit. «Et la réussite de cette nuit (aux Etats-Unis, NDLR) nous rappelle que notre suprématie - pas seulement dans l'espace, mais aussi sur Terre - dépend de notre capacité à continuer à investir avec discernement dans l'innovation, la technologie et la recherche fondamentale, ce qui a toujours fait que le reste du monde nous envie notre économie».

Avec AFP