Selon cette source, la date limite du 11 décembre pour conclure la transaction est «coulée dans le béton», ce qui signifie qu’il ne reste que deux semaines pour en arriver à une entente.
«Les acheteurs doivent être très heureux ce matin, car même s’ils ne le disent pas ouvertement de peur de faire l’objet de poursuites judiciaires, ils cherchent par tous les moyens à se retirer de la transaction sans que leur bonne foi soit remise en question», dit-elle.
Selon Yves Lamoureux, conseiller en placements chez Blackmont Capital, l’environnement économique s’est tellement détérioré depuis l’annonce de l’entente entre BCE et le consortium mené par Teachers, survenue le 30 juin 2007, qu’il était impensable que la transaction puisse être conclue dans sa forme actuelle.
«Il est préférable pour les acheteurs de verser l’indemnité de rupture de 1 milliard de dollars prévue au dossier que d’encaisser des pertes encore plus importantes en finalisant la transaction», dit-il.
M. Lamoureux explique que les conditions financières qui lient les parties depuis 2007 sont très avantageuses par rapport à celles qui prévalent en ce moment. Il affirme également que dans un contexte de manque de liquidités, il est impensable que des banques qui éprouvent des difficultés financières comme Citigroup et Royal Bank of Scotland financent une transaction à un prix démesuré de 51,7 milliards de dollars, ou de 42,75 dollars l’action.