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Il ne suffit pas de prendre une heure pour faire visiter l'entreprise au nouveau venu. L'entreprise doit aussi soigner sa communication et préparer les équipes en place pour lui donner les moyens de remplir sa mission avec succès.
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Au Groupe TD, les gestionnaires ont accès à une liste d'accueil recensant les 15 étapes à suivre lors de la première journée au travail d'une nouvelle recrue. « Cela va de la commande des cartes d'affaires, à la discussion sur les horaires de travail, en passant par l'ouverture des locaux après les heures de bureau ou encore l'accès à l'intranet », indique Johanne Raymond, vice-présidente associée aux ressources humaines du Groupe Banque TD.
À l'Industrielle Alliance, les stagiaires sont jumelés à un employé du même secteur, mais qui n'est pas forcément leur superviseur de stage. « C'est quelqu'un qui maîtrise son métier et qui sera dans un rôle d'écoute, afin d'accompagner le stagiaire dans ses premiers dîners à la cafétéria. Le superviseur sera quant à lui davantage concentré sur l'évaluation et l'analyse des points d'amélioration », explique Martine Roy, au service de gestion des stages des services informatiques.
Le gestionnaire, la personne clé
Le service RH a une fonction importante à jouer, mais il ne doit pas prendre la place du gestionnaire. « La personne la plus importante dans la vie d'un employé est le gestionnaire, car c'est lui qui fera qu'il aimera ou non travailler dans l'entreprise. Notre rôle est donc de nous assurer que le gestionnaire dispose des bons outils et qu'il soit formé pour effectuer un suivi », résume Johanne Raymond.
Le superviseur doit commencer par accorder du temps au jeune : « On conseille de consacrer de 5 à 10 heures par semaine à l'accompagnement du stagiaire. Cela peut varier entre le début et la fin du stage », souligne André Raymond directeur adjoint des services professionnels du service de placement de l'Université Laval.
Un stage, à la différence d'un emploi d'été, requiert du temps pour communiquer les attentes, faire le suivi du travail effectué et s'assurer du transfert de connaissances. « Ce n'est pas du travail au rabais, mais un échange où l'on donne pour recevoir », rappelle Allan Doyle, directeur du service des stages et du placement de Polytechnique.
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