«On n'a pas le droit de ne pas avoir d'ambition» - Jean Bélanger, président et chef de l'exploitation de Premier Tech


Édition du 31 Janvier 2015

«On n'a pas le droit de ne pas avoir d'ambition» - Jean Bélanger, président et chef de l'exploitation de Premier Tech


Édition du 31 Janvier 2015

Patience et persévérance dans le recrutement

La croissance de Premier Tech se fait de manière équilibrée entre ses trois secteurs d'activité. Le Groupe Environnement créé en 1995 génère maintenant des revenus annuels de 135 M$, celui des équipements mis sur pied en 1989 atteint les 190 M$ de revenus, tandis que le traditionnel secteur horticulture est passé de 50 à 250 M$ depuis 1989, année où Jean Bélanger a rejoint son père au sein de l'entreprise familiale. Cette croissance équilibrée, dit le dirigeant, est le résultat du talent que l'entreprise a réussi à attirer au fil des ans. Un défi et une réussite en soi. Car recruter les meilleurs dans les domaines de pointe à Rivière-du-Loup demande patience et persévérance. «Pour quiconque, il y a des défis de recrutement. Pour nous, le plus exigeant est de trouver des gens qui ont un profil international, c'est-à-dire qui voyagent plus que deux fois par an. Ça veut dire des week-ends au travail, du décalage horaire fréquent, des périodes prolongées à l'étranger. Ce profil est plus facile à trouver en Europe et aux États-Unis qu'au Québec, où les gens sont plus craintifs face à ça», remarque Jean Bélanger.

Mais s'il est plus difficile de trouver le candidat talentueux, qui a le profil international et le goût de la région, Rivière-du-Loup a tout de même ses avantages par rapport à une métropole. Quand on décide de s'y installer, on a réfléchi longuement aux implications et on n'a pas forcément la possibilité de changer de boulot sans déménager de nouveau.

«Notre taux de rétention est de 90 %. On a cet avantage. Et puis, il y a des gens qui cherchent un profil d'entreprise comme la nôtre. On n'a pas la prétention d'être meilleur, mais on sait qui on cherche et on sait comment on veut vivre selon nos valeurs. Nos valeurs ne sont pas du langage marketing ni de la poudre aux yeux : elles sont sorties des tripes du leadership de l'entreprise, pas d'une boîte de consultants», affirme l'entrepreneur. La difficulté supplémentaire sur le plan du recrutement fait partie des discussions récurrentes de la haute direction de PremierTech, mais entre chercher comment mieux recruter et plier bagage pour s'installer à Montréal, le choix est simple.

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