Opel compte plus de 25 000 salariés en Allemagne. Photo : Bloomberg
Le ministre allemand de l'Économie, Rainer Bruederle, attend de General Motors un plan de restructuration "aussi vite que possible". Le constructeur américain a décidé mardi de conserver sa filiale allemande Opel, pourtant promise à l'équipementier canadien Magna.
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Avant d'assister à une réunion du gouvernement sur le sujet, Rainer Bruederler a souhaité mercredi récupérer les aides de 1,5 milliard d'euros (2,35 milliards $ CAN) accordées par le gouvernement pour soutenir l'industrie automobile.
"Nous rendrons cet argent au contribuable, a-t-il assuré. "J'attends (de GM) d'exposer son plan de restructuration aussi vite que possible".
Cette décision de GM intervient alors que les syndicats d'Opel s'étaient entendus mardi avec Magna pour une réduction des coûts de 390 millions $ US annuels.
Le conseil du travail d'Opel a appelé mercredi à des débrayages dans les usines Opel pour protester contre cette décision. Klaus Franz, plus haut représentant des salariés d'Opel, a déclaré que "des grèves préventives" débuteraient à partir de jeudi.
Le syndicat IG Metall a précisé que les quatre usines allemandes d'Opel cesseront le travail dès mercredi, suivies par des mouvements similaires vendredi dans d'autres sites européens d'Opel.
Opel compte plus de 25 000 salariés en Allemagne et GM Europe emplois 54 000 personnes.
