Métro: la STM doit répondre aujourd'hui

Publié le 16/12/2009 à 11:40

Métro: la STM doit répondre aujourd'hui

Publié le 16/12/2009 à 11:40

C’est aujourd’hui que la Société de transport de Montréal (STM) doit répondre à la demande de Zhuzhou Electric Locomotive, de Chine, désireuse d’obtenir le contrat de renouvellement de son parc de voitures du métro.

PLUS: Les Chinois veulent le contrat du métro

PLUS: Qui parle pour Zhuzhou Electric à Montréal?

PLUS: Charest et Tremblay connaissaient l'intérêt des Chinois

PLUS: La STM reste muette

Par le biais d’une mise en demeure, envoyée lundi soir au maire de Montréal Gérald Tremblay, la société chinoise demande d’interrompre le processus d’attribution de ce contrat majeur, pour lui permettre de présenter une soumission.

Pour ce faire, elle requiert également de la STM, la réception des spécifications des matériels roulants en cause, demande qui aurait été faite sans succès à plusieurs reprises au cours des derniers mois, avant que Zhuzhou Electric Locomotive se résoude lundi à faire appel à un avocat.

Des lettres semblables à la mise en demeurelivrée par huissier au maire Tremblay ont été acheminées au président du conseil, Michel Labrecques, au premier ministre Jean Charest, à la ministre des Transports, Julie Boulet, et à la procureur générale, Kathleen Weil.

Les pratiques de l'industrie ignorée par la STM? 

La STM a refusé de commenter l’affaire hier, se défendant d’un même souffle de n’avoir suffisamment publicisé son appel d’offre de 2008. En entrevue avec lesaffaires.com, Glen Fisher, le représentant de la société chninoise a soutenu hier qu’il aurait suffit pour la STM d’envoyer, comme ce serait la pratique dans cette industrie, son appel de candidatures à une vingtaine d’entreprises du secteur dans le monde.

«Je ne veux pas blâmer le personnel de la STM a-t-il confié. Mais je crois simplement qu’ils n’étaient pas au courant des pratiques courantes dans l’industrie ferroviaire.»

Ce rebondissement survient alors que la STM s’apprêtait à signer un contrat avec Bombardier et Alstom. La STM veut remplacer au moins 765 voitures MR-63 et 73.

Au départ, en 2006, Québec avait négocié de gré à gré avec Bombardier. À la suite des contestations de la française Alstom, appuyée plus tard par la Cour Supérieure, la STM avait été forcée de lancer un appel d’offre international.

Seul un consortium composé de Bombardier et Alstom s’était manifesté. La valeur du contrat pourrait atteindre, dit-on, 3,4 millards (G)$, soit près du triple que le montant de 1,2 G$, originalement envisagé.

À la une

Logistique: sale temps pour les entreprises

ANALYSE. Depuis 2020, les crises se multiplient, et les travailleurs du CN et du CPKC pourraient bientôt être en grève.

Les travailleurs du CN et du CPKC se donnent un mandat de grève

Un arrêt de travail au CN et au CPKC simultanément pourrait perturber les chaînes d’approvisionnement.

Bourse: Wall Street salue l’accalmie de l’emploi américain

Mis à jour le 03/05/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de Toronto prenait plus de 100 points à la fermeture.