Le président de Bombardier a déclaré que la multiplicatiion de ces CRJ 100 et 200 consitutait une bonne base sur laquelle l’entreprise pouvait bâtir.
D’autant plus, qu’en décembre dernier, MAK a aussi approuvé l’exploitation des plus grands biréacteurs régionaux de Bombardier, ses CRJ 700, CRJ 900 et CRJ 1000, de 70 à 100 sièges. Idem pour le turbopropulsé Q400, lequel est autorisé en russie depuis juin dernier.
Ce dernier aéronef ferait particulièrement sensation dans des régions éloignées et hostiles comme la Sibérie. «Le Q400, qui a évidemment fait ses preuves par temps froid, est très apprécié là-bas», a dit M. Beaudoin.
D’ailleurs, les rumeurs vont bon train concernant la possibilité que cet appareil voit son assemblage final, actuellement à Toronto, être transféré en Russie.
Des discussions à ce sujet entre Bombardier, le gouvernement russe, le milliardaire russe Oleg Deripaska, et la société d’État, Rosteq, anciennement connue sous le nom Russian Technologies, ont maintes fois été rapportées par la presse internationale.
Jusqu’à maintenant, par contre, Bombardier a toujours refusé de commenter ces informations tout en niant que la production du Q400 puisse un jour quitter Toronto.
Mais le président de Bombardier n’a pas nié que l’achat cette semaine de 32 avions de la famille CSeries par la société russe Ilyushin Finance, venait relancer la question du renforcement des liens de la multinationale avec ce pays. «Toute la difficulté est de déterminer que faire pour pénétrer dans un pays comme la Russie qui compte déjà sur une une bonne industrie locale», a dit M. Beaudoin.