Transat continue d’encaisser des pertes

Publié le 14/06/2012 à 07:27, mis à jour le 14/06/2012 à 07:32

Transat continue d’encaisser des pertes

Publié le 14/06/2012 à 07:27, mis à jour le 14/06/2012 à 07:32

Par Mathieu Lavallée

Jean-Marc Eustache, président et chef de la direction de Transat A.T. [Photo : Benjamin Nantel, LesAffaires.com]

Le voyagiste Transat A.T. continue d’encaisser des pertes selon les résultats du deuxième trimestre de 2012 dévoilés ce jeudi. Et les perspectives que l’entreprise dresse elle-même pour le reste de son exercice présentent plusieurs nuages à l’horizon.

Transat a subi une perte nette de 13,2 M$, par rapport au bénéfice net de 8,7 M$ qu’elle a engrangé au même trimestre l’an dernier.

Une fois exclus les éléments extraordinaires non liés à l’exploitation, la perte nette ajustée après impôts se creuse à 24,5 M$, par rapport à celle de 0,6 M$ il y a un an.

Les revenus pour leur part ont avancé de 111,3 M$, à 1,2 G$.

Au premier trimestre, Transat avait creusé sa perte à 29,5 M$.

« Les prix de vente des forfaits à destination du Mexique et des Caraïbes ont fortement chuté durant la deuxième moitié du trimestre, alors que les coûts de carburant ont été supérieurs, entraînant un impact défavorable sur la marge », a concédé Jean-Marc Eustache, président et chef de la direction dans le communiqué présentant les résultats.

Transat garde le cap sur son plan de retour à la profitabilité annoncé en 2011 et dont l’implantation se poursuit, a-t-il ajouté.

Les revenus des filiales nord-américaines ont progressé de 13 %, surtout grâce à l’acquisition de Vacances Tours Mont-Royal, mais du côté européen, les ventes ont glissé alors que le deuxième trimestre représente la basse saison.

La perte annoncée aujourd’hui survient alors que le syndicat des agents de bord d’Air Transat a accepté de suspendre pendant trois ans les hausses de salaire liées à l’augmentation des coûts de la vie.

Pour le reste de l’exercice, Transat affiche un certain pessimisme, même si les prix du carburant en baisse depuis quelque temps donneront du lest à Air Transat.

C’est que la vigueur du dollar américain et la baisse de l’euro par rapport au dollar canadien créent un impact défavorable sur les marges. Pendant ce temps, les réservations font du surplace par rapport à leur niveau d’il y a un an, et l’environnement concurrentiel reste « exigeant », affirme Transat.

Pour l’instant, la capacité pour les vols transatlantiques est inférieure à l’an dernier, et les coefficients d’occupations remontent, tout comme les prix.

Pour les destinations soleil, la capacité est inférieure de 13 %, mais les prix reculent et les niveaux d’occupation sont similaires à ce jour.

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