Stéphane Marion. Photo : Gilles Delisle, Les Affaires
Les soubresauts de 2011 n’auront pas été de tout repos pour les économistes. Et encore plus pour ceux, comme Stéfane Marion de la Banque Nationale, dont une part du travail consiste à se prononcer sur l’avenir.
C’est dans ce contexte difficile que l'économiste et stratège en chef de la Banque Nationale a réussi à se démarquer en se méritant aujourd’hui le premier rang du palmarès des meilleurs prévisionnistes au pays, publié annuellement par le magazine Bloomberg Markets.
«C’est le genre de récompense qui vient confirmer que nous avons bien travaillé, dit Stéfane Marion, également directeur général de Financière Banque Nationale. Bâtir des scénarios avec la volatilité que l’on connaît actuellement n’est pas facile; mais nous en sommes bien sortis. Disons que c’est un beau cadeau de Noël.»
Titulaire d’un baccalauréat et d’une maîtrise en économie de l’Université de Montréal, l’homme de 45 ans a œuvré huit année au sein de la fonction publique fédérale (ministère des Finances), avant de se joindre à la Banque Nationale en 1999, à titre d’économiste. Il a été nommé économiste en chef en 2008, en remplacement de Clément Gignac.
Paru dans l’édition de janvier 2012, le palmarès de Bloomberg Markets s’appuie sur les annonces faites ces deux dernières années (depuis le 1er octobre 2009) par 354 prévisionnistes couvrant 11 pays et la zone euro.
