En effet, l’assureur inscrit une charge de 64 M$, ou 0,07 $ par action ordinaire, et de 12 M$, ou 0,01 $ par action ordinaire, par suite de l'augmentation des provisions techniques. Durant le dernier trimestre, la Great-West n'a toutefois pas été tenue de constituer des réserves actuarielles à l'égard des garanties liées aux fonds distincts au 30 juin 2009.
Par contre, l’assureur a augmenté les provisions pour pertes sur créances futures de 506 M$ durant le trimestre, notamment en raison de réductions des cotes de crédit. Cette augmentation des provisions a eu une incidence négative sur le bénéfice net de 250 M$ ou 0,27 $ par action ordinaire.
Great-West a également comptabilisé des charges pour dépréciation de placements relativement à certains avoirs. Ces charges ont totalisé 6 M$ et leur incidence négative sur le bénéfice net s'est chiffrée à 4 M$. À la fin du trimestre, l'actif géré consolidé se chiffrait à 441,9 G$, soit un résultat inchangé comparativement à celui du 31 décembre 2008.
L’assureur a maintenu son dividende trimestriel à 0,3075 $ par action ordinaire, soit plus de 5% que celui versé l’an dernier à la même époque.
Difficile trimestre aux États-Unis
Les activités américaines de Great-West ont vu leurs profits dégringoler de près de 50% alors que le bénéfice net est passé de 108 M$ en 2008 à 48 M$ en 2009.
Une charge de 48 M$, liée notamment à la dépréciation de placements et à des provisions pour pertes, est venue peser sur les résultats tandis qu'une réduction des provisions excédentaires au titre des taux d'intérêt non appariés a fourni un apport de 29 M$.
Au Canada, le bénéfice net pour le deuxième trimestre de 2009 s'est établi à 217 M$, contre 275 M$ au trimestre correspondant de 2008.
Le titre de la Great-West a subi une correction à la Bourse de Toronto, terminant la séance sur une baisse de 2,45 dollars (9,11%) à 24,45 dollars.