Dans son rapport d’avril, l’Opep accueille favorablement les «améliorations au moral du marché» qui ont induit des prix supérieurs à 50 dollars américains le baril, mais demeure pessimiste sur l’évolution de la demande, tant pour les pays de l’OCDE que pour les pays émergents.
Pour le cartel des producteurs, des déséquilibres persistants se traduisent par des inventaires bien au dessus de leur moyenne de cinq ans et des stocks couvrant plus que 60 jours de demande dans les pays de l’OCDE, soit le seuil le plus élevé depuis 1993.
Dans ce contexte, l’Opep se montre prudent et insiste sur la fragilité des fondamentaux de marché actuels, sur le fait que le marché reste «sous pression et exposés aux incertitudes portant sur l’évolution de la conjoncture».
L’Opep prévient dores et déjà qu’elle n’abaissera pas «la vigilance pour évaluer les évolutions en deuxième partie de 2009 et les éventuels impacts sur la stabilité du marché». C’est dans cet état d’esprit qu’elle se prépare pour sa prochaine assemblée extraordinaire le 28 mai prochain.