«On veut un élargissement du mandat de cette commission parlementaire pour qu'elle aborde franchement les enjeux environnementaux», a tonné M. Fontecilla.
«On attend du gouvernement souverainiste du Parti québécois autre chose que d'agir comme complice de l'industrie pétrolière et du gouvernement Harper», a-t-il ajouté.
Le porte-parole de Greenpeace, Patrick Bonin, est également sévère envers le gouvernement de Pauline Marois qu'il juge trop «conciliant» envers l'industrie pétrolière.
«On ne peut pas ouvrir la porte comme ça à l'arrivée du pétrole le plus polluant au Québec qui présente des risques majeurs de déversement sans avoir de véritable évaluation environnementale par le Québec», rage-t-il.
Plusieurs dizaines d'écologistes avaient pris rendez-vous à Toronto pour scander leur opposition à l'inversion du flux de l'oléoduc d'Enbridge.
L'une d'entre elles, Bruna Nota, a qualifié la mise en ressources des sables bitumineux est un choix "imprudent", ajoutant que l'environnement est menacé chaque fois que du pétrole est extrait ou transporté.
Plus tôt cette semaine, l'Institut Pembina et l'organisme Équiterre avaient dévoilé un nouveau rapport qui mentionne que la majorité des retombées économiques directes et indirectes de l'exploitation des sables bitumineux profitent uniquement à l'Alberta.