Le pétrole ouvre en hausse à New York, le marché surveillant l'Iran

Publié le 17/02/2016 à 09:46

Le pétrole ouvre en hausse à New York, le marché surveillant l'Iran

Publié le 17/02/2016 à 09:46

Par AFP

(Photo: Bloomberg)

Les cours du pétrole ont ouvert en hausse à New York mercredi dans un marché qui continuait à essayer de tirer des conclusions d'un accord de gel de l'offre entre plusieurs gros producteurs, notamment sur l'attitude de l'Iran, absent de ce pacte.

Le cours du baril de pétrole (WTI) pour livraison en mars prenait 1,18 dollar à 30,22 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

Au lendemain d'une baisse, le marché pétrolier semblait hésiter sur l'attitude à adopter face à la conclusion d'un accord entre l'Arabie saoudite et la Russie, les deux plus gros producteurs mondiaux, pour geler leur offre au niveau actuel, sans aller jusqu'à prévoir de la réduire.

Mardi, «en allant de l'avant, les marchés semblent soutenus dans l'immédiat par l'idée qu'il est possible de faire quelque chose de concret», a reconnu Gene McGillian de Tradition Energy.

«Mais, de ce que je vois, rien ne semble être fait pour vraiment résorber l'excédent de près de deux millions de barils par jour (mbj) de pétrole, qui a conduit les cours au plus bas depuis douze ans», a-t-il immédiatement relativisé.

Le niveau élevé de l'offre, que ce soit des États-Unis, de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), menée par l'Arabie saoudite, ou de la Russie, a contribué à faire chuter les cours de deux tiers depuis la mi-2014.

Dans ce contexte, la réaction du marché à l'accord de mardi, également conclu par le Qatar et le Venezuela, «va largement dépendre des signaux envoyés par l'Irak et l'Iran», ont prévenu les experts de la maison de courtage Commerzbank. 

Si l'Irak, deuxième producteur de l'OPEP après Ryad, est en mesure de faire des concessions, «l'Iran ne peut que défendre une hausse de sa production après s'être longtemps battu pour la levée de sanctions» liées à son programme nucléaire, ont-ils précisé.

Les ministres du Pétrole de l'Iran, de l'Irak, du Venezuela et le ministre qatari de l'Energie ont pour l'heure débuté à Téhéran une réunion, au lendemain d'un refus par la République islamique de geler sa production, immédiatement prononcé après l'accord.

Quoi qu'il en soit, «l'accord d'hier ne semble pas totalement décevant», ont nuancé les experts de Commerzbank. «Contrairement à certaines prévisions, la surabondance d'offre pourrait être effacée plus rapidement que prévu car les exportations de pétrole de l'Arabie saoudite vont diminuer dans les mois d'été si le pays n'augmente pas sa production comme d'habitude.»

À la une

Réunion de la Fed: les faucons de retour?

Il y a 38 minutes | John Plassard

EXPERT INVITÉ. C’est clairement une déception pour les marchés.

Il y a une limite à l'écart entre les taux au Canada et aux É.-U., admet Macklem

Ottawa — Le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem, a déclaré jeudi que les taux ...

Trois nominations pour Les Affaires aux Prix du magazine canadien

Mis à jour à 13:40 | lesaffaires.com

Les Affaires a recueilli trois nominations en vue de la 47e édition annuelle des Prix du magazine canadien.