Anticosti: Couillard maintient la ligne dure mais accepte de rencontrer Pétrolia

Publié le 16/02/2016 à 14:57

Anticosti: Couillard maintient la ligne dure mais accepte de rencontrer Pétrolia

Publié le 16/02/2016 à 14:57

Par La Presse Canadienne

Philippe Couillard. (Photo: LesAffaires.com)

Le premier ministre Philippe Couillard maintient la ligne dure dans le dossier de l'exploration du potentiel pétrolier de l'île d'Anticosti, mais se dit disposé à accepter l'invitation de la direction de Pétrolia à le rencontrer.

Lors d'une brève mêlée de presse, mardi, en marge du caucus des députés libéraux, M. Couillard a réaffirmé son opposition au projet d'exploration en cours, en rappelant les dangers de la fracturation hydraulique dans un milieu naturel comme l'île d'Anticosti.

La veille, le président de Pétrolia, Alexandre Gagnon, avait convoqué les médias pour se plaindre du fait que le gouvernement Couillard avait coupé tous les canaux de communication depuis des mois. Il se disait inquiet des déclarations incendiaires du premier ministre sur Anticosti et réclamait une rencontre pour avoir l'heure juste sur ses intentions. 

«On va les rencontrer» pour parler de «l'ensemble» des projets de Pétrolia, donc pas seulement du dossier Anticosti. «Je veux travailler avec Pétrolia pour leurs autres projets», a précisé le premier ministre.

M. Couillard a rappelé qu'à ses yeux le gouvernement du Québec n'aurait jamais dû investir des fonds publics pour effectuer de la fracturation hydraulique sur une île du golfe du Saint-Laurent, et ce, sans faire d'études environnementales préalables. Il a parlé d'un processus «vicié» et «irresponsable».

Lundi, constatant les réserves du premier ministre, M. Gagnon avait dit craindre voir Québec bafouer les termes du contrat, en ce qui concerne les études hydrogéologiques et les trois forages par fracturation hydraulique du sous-sol de l'île prévus cet été. Pétrolia doit d'abord obtenir un certificat d'autorisation du gouvernement avant de procéder.

«Le contrat est entièrement respecté, au moment où on se parle actuellement», a répliqué M. Couillard à ce propos, rappelant que «rien ne force le gouvernement à donner un certificat d'autorisation pour la fracturation hydraulique».

M. Couillard a insisté pour dire que jusqu'à maintenant Québec avait respecté sa part du contrat et effectué les versements prévus.

Mais l'exploitation des hydrocarbures, «ce n'est pas l'avenir du Québec», a-t-il réaffirmé.

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