La nouvelle entente avec Énergie NB plaît au pdg d'Hydro-Québec

Publié le 20/01/2010 à 08:35

La nouvelle entente avec Énergie NB plaît au pdg d'Hydro-Québec

Publié le 20/01/2010 à 08:35

Thierry Vandal se dit par ailleurs peu impressionné par protestations de Terre-Neuve. Photo : Lesaffaires.com

Le président-directeur général d’Hydro-Québec, Thierry Vandal, se dit toujours satisfait de l’entente conclue avec Énergie Nouveau-Brunswick (ENB), même s’il a fallu la remodeler pour la rendre politiquement acceptable. En fait, il y trouve même des avantages supplémentaires.

PLUS : Les principaux points de la nouvelle entente entre Hydro-Québec et Énergie NB

« Hydro-Québec pourra toujours atteindre ses grands objectifs : acquérir de nouveaux moyens de production, augmenter sa clientèle et profiter de nouveaux droits de transport vers les États-Unis », dit-il. « De plus, nous n’aurons plus qu’à acheminer une seule facture, à Énergie Nouveau-Brunswick, puisque nous devenons des grossistes en électricité. Lorsque nous vendons de l’énergie ailleurs, à l’extérieur du Québec, c’est le même principe : nous ne sommes pas plus des détaillants. »

La nouvelle entente dont les détails viennent d’être rendus publics remet entre les mains d’ENB toute la distribution d’électricité, l’entretien du réseau ainsi que le service à la clientèle. « Sur la facture, de même que sur les camions, les gens vont continuer à voir le même logo qu’avant », souligne M. Vandal. « C’est cette perte de relation identitaire avec leur compagnie provinciale qui mécontentait les consommateurs, or, le lien est désormais maintenu », poursuit-il, en indiquant que cet aménagement devrait maintenant les appuis suffisants.

ENB garde ainsi à son emploi les deux tiers de ses quelque 2 500 travailleurs actuels. C’est également elle qui devra faire éventuellement faire valoir ses demandes de hausses de tarifs auprès de la Régie locale. Les consommateurs individuels voient toujours les leurs gelés pour cinq ans. Les clients industriels, eux, devront cependant se contenter de rabais moins substantiels que ceux qui étaient prévus dans la première entente.

Au bout du compte, le coût de la transaction est maintenant ramené à 3,2 milliards $, alors qu’il avait originalement été évalué à 4,75 milliards $.

Hydro-Québec prend toujours le contrôle de l’ensemble des actifs de production, y compris la centrale nucléaire de Point Lepreau (une fois les travaux de rénovation complétés), tout en se réservant le droit de fermer certaines centrales thermiques. La société obtient toujours les droits de transport de 670 MW vers les États-Unis, qui s’ajoutent aux 300 MW qu’elle avait acquis plus tôt lors d’enchères publiques.

Par ailleurs, M. Vandal n’est pas impressionné par les protestations du premier ministre de la province de Terre-Neuve-et-du-Labrador, Danny Williams, qui soutient que le Québec est en train de constituer une sorte de monopole dans l’Atlantique. M. Williams se dit entre autres préoccupé par le fait qu’Hydro-Québec met la main sur des droits de transport que sa province convoitait. « Lorsque le Nouveau-Brunswick a mis aux enchères le premier bloc de 300 MW, ils ne se sont même pas manifestés », dit M. Vandal. Et ils voudraient maintenant conserver un accès privilégié aux droits de 670 MW inclus dans l’entente ? au cas où ils en auraient besoin plus tard ? Ce qu’ils veulent, c’est une free ride sur le réseau. Désolé, mais ça ne marche pas ainsi. »

Pour le reste, les échéances ne changent pas : il est toujours prévu que l’entente entre Hydro-Québec et ENB soit formellement ratifiée à la fin mars.

 

 

À la une

Bourse: triple record en clôture à Wall Street pour les indices boursiers alors que l'inflation ralentit

Mis à jour à 17:09 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de Toronto a également clôturé en hausse.

Bourse: les gagnants et les perdants du 15 mai

Mis à jour à 17:16 | LesAffaires.com et La Presse Canadienne

Voici les titres d'entreprises qui ont le plus marqué l'indice S&P/TSX aujourd'hui.

États-Unis: l'inflation ralentit en avril, à 3,4% sur un an, première baisse depuis janvier

Mis à jour à 10:11 | AFP

La hausse des prix à la consommation a également été moins forte sur un mois.