Des pistes pour exploiter le gaz de schiste en polluant moins

Publié le 14/11/2012 à 12:44

Des pistes pour exploiter le gaz de schiste en polluant moins

Publié le 14/11/2012 à 12:44

Par AFP
Le second grand axe de recherches vise à remplacer l'eau utilisée pour la fracturation hydraulique par d'autres liquides, comme du GPL (gaz de pétrole liquéfié) ou même du gaz comme le gaz carbonique.

Plusieurs sociétés sont actives sur ce créneau en Amérique du Nord. Le canadien Gasfrac expérimente une technique de fracturation au gel de propane, et l'américain Baker Hughes travaille sur le CO2 ou l'azote (procédé dit "VaporFrac").

Cependant, "il reste à démontrer que ces technologies sont aussi sûres et économiques que la fracturation hydraulique", souligne Christopher Baronzzi, un avocat américain spécialisé dans l'industrie pétrolière. "Mais au fur et à mesure que la pression monte pour préserver les ressources en eau propre, la pression augmente sur le secteur pour trouver des alternatives viables à la fracturation hydraulique".

Enfin, des méthodes radicalement différentes sont évoquées au sein du secteur, mais ne sont encore que des hypothèses. Elles visent à fissurer la roche-mère non plus par l'injection d'un fluide sous pression, mais par des des procédés thermiques, acoustiques, ou encore des micro-charges explosives.

Mais de telles méthodes ne seront pas développées "avant plusieurs années", prévient le président de l'Ufip.

En attendant, les déclarations mardi de François Hollande, qui a dit qu'il "prendr(ait) ses responsabilités" si une technique propre apparaissait, ont mis un peu de baume au coeur des industriels, une semaine après que le gouvernement eut rejeté la proposition du rapport Gallois en faveur de la recherches sur les techniques d'extraction.

Mais plusieurs ONG restent résolument hostiles par principe à toute exploitation du gaz de schiste, avec ou sans fracturation, car elles voient dans les énergies fossiles une entrave à la lutte contre le réchauffement climatique.

Une position clairement réaffirmée mercredi par la Fondation Nicolas Hulot, qui exige que la recherche publique et privée se concentre "sur les énergies renouvelables".

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