Médias et télécommunications
" Il est temps d'exporter notre créativité "
Publié le 16/10/2010 à 00:00, mis à jour le 19/10/2010 à 13:51
Y.D. - Historiquement, le Québec n'avait pas à se soucier d'aller au-delà de ses frontières, car le marché local était suffisant. De nos jours, les grandes marques veulent investir dans les pays émergents, en forte croissance. Par conséquent, le Canada est considéré comme un plus petit marché. Au Québec, on adapte davantage de concepts internationaux qu'on réalise des campagnes originales. Nous voulons inciter les agences montréalaises à aller chercher des contrats là où ils se donnent. New York accueille les sièges sociaux de plusieurs grandes marques et ça ne prend qu'une heure pour s'y rendre en avion.
L.A. - Que doit faire l'industrie pour profiter de cette lancée ?
Y.D. - Les Américains nous ont manifesté leur confiance et leur désir de collaborer avec nous. Il faut maintenant que les agences aient confiance en leurs moyens. New York est un gros marché et nos agences sont capables d'y être concurrentielles. Il est évident qu'elles ne profiteront pas des retombées de la mission commerciale du jour au lendemain. C'est un investissement à long terme. Les agences doivent persévérer. Nous pensons que ce marché nous est accessible, et c'est la raison pour laquelle nous avons préparé ce voyage pendant six mois. La créativité est notre plus grande richesse et il est temps de l'exporter.