Série d'incendies suspects chez Georges Marciano

Publié le 16/03/2012 à 12:56, mis à jour le 16/03/2012 à 17:04

Série d'incendies suspects chez Georges Marciano

Publié le 16/03/2012 à 12:56, mis à jour le 16/03/2012 à 17:04

D'autres ajoutent que le gestionnaire a offert peu d'aide pour reloger ses locataires sinistrés. «Des mensonges», assure Michel Bensmihen.

Une longue suite d'ennuis

Ces nouveaux problèmes surviennent alors que Georges Marciano continue de se battre pour éviter la saisie de ses biens dans le cadre d'une faillite forcée aux États-Unis, ordonnée par la Californie. Une juge de cet État lui a ordonné de payer 260 millions de dollars US à sept anciens employés pour diffamation et troubles émotionnels. L'homme d'affaires les avait accusés de lui avoir volé 1,4 million. Il a alerté toutes les autorités américaines contre eux et les a harcelés, mais la police n'a trouvé aucune preuve de méfait. Georges Marciano refuse de se plier au jugement et les plaignants n'ont toujours rien reçu, même si sa fortune personnelle est estimée à au moins 150 millions.

En septembre dernier, le syndic PricewaterhouseCoopers a finalement fait saisir les biens que Georges Marciano avait transférés à Montréal après le jugement californien, en octobre 2009. Tableaux de grands maîtres, sculpture de Bottero, diamant de 16 millions de dollars, voitures de luxe... Même les immeubles ont fait l'objet d'une saisie. Mais les biens ne sont pas restés longtemps sous le contrôle de la justice, puisque la cour d'appel a annulé la saisie en décembre.

À la une

L’État ne doit plus être au service de l’automobile

Il y a 5 minutes | Pierre-Olivier Pineau

EXPERT INVITÉ. Si le Québec veut être carboneutre en 2050, l'État ne peut plus continuer d'être au service de l'auto.

Le repreneuriat dépasse la création d'entreprise

Il y a 50 minutes | Emmanuel Martinez

Pour la première fois, le repreneuriat a dépassé la création d’entreprise au Québec en 2021.

Repreneuriat: des employés au rendez-vous

01/05/2024 | Emmanuel Martinez

REPRENEURIAT. Le taux de survie des coopératives est bien meilleur que celui des entreprises privées.