[Photo : Bloomberg]
Le ralentissement du marché immobilier de la région métropolitaine a eu lieu comme prévu en 2013. Le nombre de mises en chantier a chuté à son plus bas depuis 2001.
Selon les données publiées jeudi par la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), le nombre de mises en chantier a chuté de 24 % dans la grande région de Montréal en 2013.
Il y a eu 15 632 logements dont la construction a été amorcée l’an dernier, comparativement à 20591 en 2012.
La baisse a été relativement la même tant dans le créneau des condos (24,3%) que des maisons individuelles (-23,2%).
«Les mises en chantier en 2013 se sont chiffrées à 15 632 et ont ainsi touché leur plus bas niveau depuis 2001. Tous les marchés ont été affectés par cette baisse, sauf celui des logements locatifs, où l’activité est demeurée stable», explique dans un communiqué David L’Heureux, analyste principal de marché pour la région de Montréal.
D’après l’analyste, ces résultats montrent que les constructeurs se sont «ajustés à la détente du marché de la revente et au nombre élevé d'unités neuves disponibles sur le marché».
Si on analyse les résultats par région, la Rive-Sud a subi une baisse marquée. Le nombre de mises en chantier y a fléchi de 30,9%. Le recul a été encore plus prononcé dans la Région de Vaudreuil-Soulanges (42,9%), mais il est à noter qu’il s’agit de la plus petite région recensée par la SCHL.
Sur l’île de Montréal, il y a eu 24,9% moins de mises en chantier en 2013. Laval et la Rive-Nord ont mieux résisté, avec des replis de 16,4% et 13,7% respectivement.
