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En raison d'une progression constante des coûts, l'accessibilité à la propriété a diminué au Québec pour le premier trimestre de l'année 2011, révèle un rapport Recherche économique RBC publié vendredi.

Après des baisses modestes au cours de la dernière moitié de l'année 2010, les prix n'ont cessé de progresser sur le marché de l'habitation de la province, ce qui place la barre plus haute pour les acheteurs, a souligné Robert Hogue, économiste principal chez RBC.

Les prix ont notamment grimpé de façon significative dans la région de Montréal, qui est la ville canadienne où les augmentations du prix des propriétés ont été les plus fortes au cours de la dernière année.

Il y a également eu une baisse généralisée de l'accessibilité dans le reste du Canada, qui s'explique principalement par l'augmentation du prix des propriétés dans la majorité des principaux marchés du pays, tandis que les taux hypothécaires stables ont joué un rôle neutre cette fois-ci.

En Ontario, les reventes de propriétés ont progressé à un rythme régulier au premier trimestre de 2011, souligne RBC, alors que le prix des maisons a augmenté modestement dans l'ensemble.

Le niveau d'accessibilité a ainsi frôlé les moyennes à long terme, ce qui fait que la demande des acheteurs demeure principalement inchangée en Ontario.

Dans les provinces de l'Atlantique, la reprise de l'activité sur le marché de l'habitation a stimulé le prix des propriétés, ce qui a fait légèrement diminué le niveau d'accessibilité.

Si la majorité des marchés canadiens ont connu une diminution de l'accessibilité au premier trimestre de l'année, le fléchissement a été assez important en Colombie-Britannique, où les hausses importantes du prix des résidences à Vancouver a fait grimper le coût déjà élevé des propriétés.