Moins de gens ont acheté des résidences précédemment occupées aux États-Unis, le mois dernier. L'activité parmi les acheteurs d'une première maison a augmenté tandis que diminuaient les ventes à la suite de forclusions, mais ces facteurs n'ont pas été suffisants pour donner le signal d'une reprise du faible marché immobilier américain.
Les ventes de domiciles précédemment occupés ont baissé de 0,8 pour cent en avril, à un taux annuel désaisonnalisé de 5,05 millions d'unités, a fait savoir jeudi l'Association nationale des courtiers immobiliers. Il s'agit d'un niveau largement inférieur à celui de six millions de résidences reflétant un marché en santé aux yeux des économistes.
Les achats d'une première maison ont augmenté de trois pour cent, à 36 pour cent. L'association estime qu'un niveau de 40 pour cent reflète un marché en meilleure santé.
Les ventes annuelles ont atteint un sommet sans précédent de 7,1 millions de résidences en 2005. Cependant, elles ont reculé lors de quatre des cinq dernières années, ayant même glissé l'an dernier à leur niveau le plus bas en 13 ans.
Les ventes reculent même si les prix chutent également. Le prix de vente médian a certes augmenté de 2,4 pour cent en avril, par rapport au mois précédent, à 160 000 $ US, mais il demeure inférieur de cinq pour cent à celui qu'il atteignait en avril 2010.
Les ventes de résidences menacées de forclusion ont diminué de trois pour cent en avril, à 37 pour cent de toutes les transactions. Elles n'ont cependant reculé qu'en raison du nombre important des forclusions actuellement devant les tribunaux.
Un nombre record d'un million de domiciles ont été perdus en raison de forclusions l'an dernier, et RealtyTrac s'attend à ce que 1,2 million de résidences supplémentaires le soient à leur tour cette année.