Moins de deux heures après la publication de l'offre républicaine, la Maison Blanche l'a rejetée par la voix de son directeur de la communication Dan Pfeiffer. Selon lui, le texte "ne répond pas à l'exigence d'équilibre" entre dépenses et recettes.
Cette proposition "promet en fait de réduire les taux (d'imposition) pour les plus riches et présente l'addition à la classe moyenne", a estimé M. Pfeiffer.
"Le président est prêt à faire des compromis pour parvenir à un accord de grande portée et équilibré (...) mais il n'est pas prêt à transiger sur les principes de justice et d'équilibre", selon ce responsable.
"Jusqu'à ce que les républicains du Congrès acceptent sérieusement de demander aux plus riches de payer juste un peu plus d'impôts, nous ne parviendrons pas à une approche équilibrée (...) pour réduire notre déficit", a conclu M. Pfeiffer.
Le "mur budgétaire", une cure d'austérité forcée pour réduire le déficit public, entrera en vigueur le 2 janvier à moins d'un accord entre républicains et démocrates. Ce "mur" prévoit notamment une hausse brutale des impôts, même pour les plus modestes.