Le comité consultatif sur l'économie et les finances publiques propose au ministre des Finances, Raymond Bachand, un plan pour économiser 11 milliards de dollars et ainsi retrouver l'équilibre budgétaire en 2013-2014.
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Le comité, formé des économistes Pierre Fortin, Robert Gagné et Claude Montmarquette, ainsi que du spécialiste en fiscalité et en finances publiques Luc Godbout, propose «un pacte 50-50» qui prévoit que 50 % des efforts seront effectués aux dépenses et 50 % aux revenus.
Les membres du comité affirment qu’un accroissement des prélèvements auprès des contribuables, sans agir sur les dépenses ne serait pas une solution viable pour les finances publiques québécoises.
Ainsi, chaque dollar de revenu devra être prélevé après qu'un effort équivalent soit effectué du côté des dépenses. D'ici 2013-2014, cela signifie 5,6 milliards de dollars de chaque côté pour un effort total de 11 milliards de dollars.
Agir maintenant
Le comité estime que ne pas agir maintenant serait une grave erreur. «Reporter au-delà de 2013-2014 la date du retour à l'équilibre nous placerait dans une situation de grande vulnérabilité, puisque c'est à cette date que commenceront à se faire sentir les effets du vieillissement de la population», peut-on lire dans le rapport.
Le ministre des Finances est aussi d’avis qu’une action immédiate est préférable au statu quo. «Le travail réalisé par le comité consultatif a permis de faire avancer la réflexion quant à l’importance d’agir immédiatement afin d’être en mesure de relever le défi des finances publiques, particulièrement dans le contexte du vieillissement de la population», affirme Raymond Bachand.
Ils estiment également qu’une hausse tous azimuts des impôts aurait un impact négatif direct sur la croissance économique. Le gouvernement québécois doit d’ailleurs privilégier des hausses de taxes et de tarifs, plutôt que des impôts directs, selon eux.
Ce comité a été créé par le ministre des Finances, Raymond Bachand, dans le cadre des consultations pré-budgétaires 2010-2011. Les internautes sont d’ailleurs invités à participer à ces consultations jusqu’au 5 mars. Cliquez ici.
