Joseph Stiglitz en fait une question d'efficacité économique. Il croit que la mondialisation doit être mieux gérée. Cet ancien conseiller économique à la Maison-Blanche, prix Nobel d'économie en 2001, économiste en chef et vice-président de la Banque mondiale entre 1997 et 2000, propose six chantiers auxquels il convie tant les États que les grands détenteurs de capitaux.
Son objectif : rendre la mondialisation efficace ! En premier lieu, il propose d'abandonner l'illusoire Consensus de Washington qui, à son avis, n'a servi qu'à multiplier la dette des pays en développement. Ensuite, il propose de rendre le commerce équitable. Stiglitz demande que le Cycle de Doha (une ronde de négociations lancée par l’Organisation mondiale du commerce) soit un vrai cycle de développement qui permette aux pays pauvres de décider du type de politique industrielle qui leur convient.
Pour cela, les États doivent romouvoir l'innovation et la justice sociale, réformer le régime des droits de propriété intellectuelle, limiter le pouvoir des multinationales, améliorer la gouvernance des entreprises, réduire la corruption et adopter des lois mondiales – conditions sine qua non à l'établissement d'un nouvel équilibre.
L'autre monde» de Stiglitz propose un virage à 180 degrés qui cible aussi la réduction des atteintes à l'environnement. «Ce sera long et difficile. Nous avons déjà beaucoup trop attendu. Nous devons nous y mettre immédiatement », plaide-t-il.
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