L’incitation à changer les pratiques viendra, selon M. Sabia, de la nécessité d’adopter une vision à long terme pour faire face aux défis économiques de l’avenir.
«On le sent déjà car de plus en plus d’entreprises viennent à nous à la recherche de capital patient», a conclu M. Sabia.
Le patron de la Caisse de dépôt participait à un panel sur l’avenir des coopératives dans le nouvel ordre économique mondial en compagnie notamment du prix Nobel d’économie (2001) Michael Spence. Ce dernier a fait valoir que l’invention de nouveaux modèles de croissance est inévitable pour faire face aux enjeux d’une économie mondiale qui va tripler d’ici 25 à 30 ans, passant de 65 trillions de dollars à près de 200 trillions de dollars. Cela pose la question du développement durable. M. Spence s’est dit convaincu que nous courons vers l’échec si les pays émergents utilisent les ressources naturelles comme les économies développées l’ont fait et le font encore.