Molson Coors décidera bientôt du sort de sa brasserie montréalaise

Publié le 04/05/2016 à 09:55

Molson Coors décidera bientôt du sort de sa brasserie montréalaise

Publié le 04/05/2016 à 09:55

Par La Presse Canadienne

(Photo: 123rf.com)

Molson Coors devrait décider d'ici quelques semaines du sort de sa brasserie originale de Montréal.

L'entreprise étudie la possibilité de construire une nouvelle brasserie sur son site du Vieux-Montréal et devrait prendre sa décision au début de l'été, a indiqué mardi le chef de la direction de Molson Coors Canada, Stewart Glendinning. 

«S'il vaut mieux investir dans (l'usine) actuelle, nous le ferons», a-t-il précisé lors d'un entretien. «S'il vaut mieux en construire une nouvelle, nous le ferons. Mais d'une façon ou d'une autre, c'est une bonne nouvelle pour la province.»

Molson Coors a obtenu 110 millions $ en produits nets de la vente, pour 185 millions $, de ses activités de Vancouver au premier trimestre. Le brasseur continuera à produit de la bière à l'installation britanno-colombienne pendant jusqu'à cinq ans, d'ici à ce qu'elle trouve un emplacement pour construire une installation plus efficace, a-t-elle indiqué.

L'entreprise établie à Montréal et à Denver, au Colorado, a surpassé les attentes au plus récent trimestre, son bénéfice net ayant presque doublé à 158,8 millions $US, soit 78 cents US par action, aidé par la vente de la brasserie de Vancouver. En comparaison, elle avait engrangé un profit de 81,1 millions $US, soit 43 cents US par action, un an plus tôt.

Molson Coors (NY., TAP) a vu son bénéfice net sous-jacent croître de 28% à 110,3 millions $US, soit 54 cents US par action, en excluant les éléments non récurrents. Les ventes nettes ont chuté de 6% à 657,2 millions $ US, en tenant compte des fluctuations des devises.

Les ventes au Canada ont diminué à 268 millions $US, en regard de celles de 313,5 millions $US de l'an dernier, ce qui était attribuable à la résiliation d'une entente sur la vente des produits Miller, à l'augmentation de la concurrence et à la faiblesse des conditions économiques dans l'Ouest canadien. La faiblesse du dollar canadien a aussi eu un impact défavorable de 27,8 millions $US.

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