Madrid la cosmopolite

Publié le 16/10/2010 à 00:00, mis à jour le 15/10/2010 à 13:40

Madrid la cosmopolite

Publié le 16/10/2010 à 00:00, mis à jour le 15/10/2010 à 13:40

" Ces programmes plus courts et en ligne, c'est une demande du marché, dit M. Bach. La majorité des étudiants sont sur le marché du travail et ils n'ont pas deux ans à consacrer aux études. En 13 mois intensifs, on peut apprendre la même matière. "

M. de Holan croit que cette flexibilité attire à l'IE des candidats de qualité qu'il est impossible de recruter autrement. Il cite l'exemple d'un ingénieur de l'Ouzbékistan, employé d'une firme pétrolière et chargé de famille, pour qui un exil de deux ans était impensable : " C'est un des gars les plus talentueux que j'ai côtoyés. On lui a donné cette souplesse. "

La technologie n'est qu'une des composantes pour l'implantation de la formation en ligne. La capacité des professeurs de s'adapter à une nouvelle méthode d'enseignement en est une autre. " Nos professeurs ont embarqué, ils n'ont pas eu le choix, dit M. de l'Etraz. Pour certains, cela été difficile. En ligne, tout est plus démocratique, moins hiérarchisé. Il faut être vraiment transparent. "

L'effort de l'IE semble avoir porté ses fruits, puisque le magazine The Economist a classé son MBA en ligne en première place de son palmarès.

Le Campus de l'IE à Madrid en quelques mots

> 7 800 étudiants provenant de 83 pays

> 85 % d'étudiants étrangers au MBA

> 6e au classement The Financial Times 2010 (MBA temps plein)

> 22e au classement The Economist 2010 (MBA temps plein)

Pour se différencier de ses principaux concurrents, l'IE de Madrid mise sur une formation axée davantage sur l'entrepreneuriat. " Nous sommes très orientés vers le marché ", dit David Bach, professeur en gestion stratégique et directeur des programmes. Sur les 110 professeurs à temps complet, plusieurs proviennent directement de l'industrie et ont eu une expérience concrète de l'entrepreneuriat.

" On ne cherche pas le prochain Google ", dit Paris de l'Etraz, professeur en entrepreneuriat et recteur associé du programme de formation en ligne de l'IE. " L'école de gestion de Stanford, par exemple, partage un laboratoire avec les ingénieurs du Massachussetts Institute of Technology. Ce n'est pas notre cas et ce n'est pas notre souhait. On ne se bat pas sur ce terrain. Plus de 80 % des entreprises ne sont pas technologiques. Ce sont des Zara ou des Mango [deux détaillants de vêtements espagnols]. "

ÉCOLES DE GESTION : DES CLASSEMENTS PRISÉS

Le classement de The Economist (Rang / Nom de l'école / Pays)

1 / Booth School of Business (Université de Chicago) / États-Unis

2 / Tuck School of Business (Dartmouth College) / États-Unis

3 / Haas School of Business (University de Californie à Berkeley) / États-Unis

4 / Harvard Business School / États-Unis

5 / IESE Business School (University of Navarra) / Espagne

6 / International Institute for Management Development / Suisse

7 / Stanford Graduate School of Business / États-Unis

8 / Wharton School (Université de Pennsylvanie) / États-Unis

9 / HEC School of Management, Paris / France

10 / Schulich School of Business (Université York)/ Canada

 

Le classement du Financial Times (Rang / Nom de l'école / Pays)

1 /London Business School / Angleterre

2 / Wharton School (Université de Pennsylvanie) / États-Unis

3 / Harvard Business School / États-Unis

4 / Stanford Graduate School of Business / États-Unis

5 / Insead / France Singapour

6 / Columbia Business School / États-Unis

7 / IE Business School / Espagne

8 / MIT Sloan School of Management / États-Unis

9 / Booth School of Business (Université de Chicago) / États-Unis

10 / Hong Kong UST Business School / Chine

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