Les bienfaits de travailler debout mis à l'essai

Offert par Les Affaires


Édition du 21 Juin 2014

Les bienfaits de travailler debout mis à l'essai

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Édition du 21 Juin 2014

Même si je n'avais pas de maux de dos à soigner, comme Jean-Sébastien Cournoyer, je me sentais mieux en fin de journée durant mon expérience. Pour être plus précis, j'ai noté que la fatigue qui m'assaille généralement en fin d'après-midi a presque disparu durant le mois où j'ai utilisé un bureau ajustable.

Je ne sais pas si j'ai été globalement plus productif durant cette période. Je peux toutefois affirmer que, lorsque je travaillais debout, j'avais un sentiment d'urgence que je n'ai pas lorsque je suis assis.

Debout, j'avais tendance à effectuer plus rapidement des microtâches telles qu'envoyer des courriels et faire des entrevues au téléphone. J'ai aussi écrit plusieurs billets de blogue debout, mais surtout ceux dont j'avais déjà établi la structure dans ma tête. Pour écrire des textes de plus longue haleine, bref, pour tout effort demandant une concentration prolongée, j'avais l'impression qu'être debout était un obstacle.

Mode ou tendance lourde ?

Chez Google et Facebook, les employés qui en ont font la demande peuvent obtenir un bureau ajustable. Quoique moins répandus au Québec, les bureaux ajustables ont été adoptés par Aimia, l'entreprise derrière le programme de loyauté Aéroplan, dont le centre d'appels montréalais est équipé de quelque 230 bureaux ajustables.

Selon Christian Cormier, directeur de l'engagement des membres et des employés chez Aimia, ces bureaux seraient un atout pour attirer et retenir ses employés : «C'est sûr que, lorsque nous faisons du recrutement, la visite du centre de contact est une étape incontournable, illustre-t-il. Durant ces visites, il y a toujours quelqu'un qui travaille debout.»

L'ergonome Christian Pinsonnault, pour sa part, ne croit pas que les employeurs devraient fournir des bureaux ajustables à leurs employés, à moins que leur condition médicale ou la nature des tâches qu'ils effectuent l'exige : «Pour faire le bon choix, il faut tenir compte de la nature des tâches, de leur durée et de leur fréquence ; ce n'est pas blanc ou noir», conclut Christian Pinsonnault.

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