«Je me suis acheté un job !» ajoute-t-il en riant. En fait, il s'en est acheté plusieurs ! Certains jours, il conduit la dameuse pour l'entretien des pistes. D'autres, il doit se glisser dans la peau d'un informaticien, d'un directeur des ressources humaines et même d'un mécanicien (il détient une formation dans ce domaine) pour entretenir les remontées mécaniques.
«Sans cette polyvalence et cette expérience dans le métier, jamais je n'aurais obtenu la confiance de la Banque de développement du Canada et un aussi bon financement de sa part», dit l'entrepreneur, qui a bénéficié d'un crédit vendeur des anciens proprios. Il sera totalement remboursé d'ici la fin de l'année 2014.
Depuis qu'il possède la station, l'école de ski est passée de 1 200 à 1 700 skieurs, et la billetterie enregistre une hausse de près de 15 %. «La touche de ma conjointe Karine, qui a embelli le chalet, y est sans doute pour quelque chose», signale Luc Élie, fervent convaincu des vertus de l'hiver.
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