Des entrepreneurs et gens d’affaires de Québec lancent le 28 juin prochain dans la capitale une journée dédiée aux petits entrepreneurs de 5 à 12 ans. Ils sont invités à prendre d’assaut les cours avant ou les trottoirs pour lancer leur petite aventure entrepreneuriale d’un jour, que ce soit pour vendre leurs créations, des limonades, des bracelets d’amitié, des services de lavage d’autos, de jardinage ou autres.

«On voulait quelque chose de spontané, d’amical et de festif dans les rues. On voulait rejoindre la population en général», explique la cofondatrice de l’évènement, Isabelle Genest, dont le souci à long terme est de stimuler le développement économique en permettant aux jeunes d’être en lien avec les valeurs entrepreneuriales.

Le président d’honneur de l’événement, Nicolas Bouchard, fondateur de Duproprio, croit qu’il faut dépasser le propos économique et démontrer par l’action que l’entrepreneuriat est formateur pour la jeunesse.

«Dans l’entrepreneuriat, il y a aussi des valeurs fondamentales, comme l’accomplissement et le dépassement de soi, le goût du travail bien fait, la capacité de gérer le doute ou le succès, la résilience et l’envie de redonner à la communauté.»

La Ville de Québec a donné son appui à l’évènement, que les organisateurs espèrent revivre d’année en année et même voir s’étendre ailleurs dans la province. Le soutien financier de la Ville permettra à 550 jeunes de recevoir une mallette d’entrepreneur, dans laquelle les jeunes auront les outils promotionnels de l’activité, soit les pancartes pour annoncer leur entreprise dans leur quartier, des ballons et quelques conseils.

«Je réfléchissais moi-même à une manière de stimuler l’entrepreneuriat jeunesse hors du cadre scolaire alors quand les promoteurs sont arrivés avec ce projet, je l’ai trouvé rafraîchissant et accessible, soutient Natacha Jean, responsable de l’entrepreneuriat au comité exécutif de la Ville de Québec. C’est une belle manière de découvrir le plaisir d’un projet entrepreneurial.»

Mme Jean est convaincue des bienfaits de l’entrepreneuriat jeunesse à long terme, tant pour les individus que la collectivité.

«Quand les jeunes ont eu à planifier et à se mettre en action dans un projet entrepreneurial, plus tard ils ont le réflexe de faire des projets eux-mêmes quand ils perçoivent un besoin. Ils passent à l’action pour le combler», dit celle qui a présidé le Concours québécois en entrepreneuriat pendant plusieurs années, une initiative destinée au milieu scolaire et aux nouvelles entreprises.

Pour s’inscrire au projet, les parents doivent inscrire leur enfant sur le site petitsentrepreneurs.ca. Deux options sont disponibles : à 5$ on reçoit le guide du parent et du petit entrepreneur et à 10$ on reçoit en plus la mallette du petit entrepreneur.