Existerait-il dans le monde des entreprises une espèce appelée centre commercial vert?
La plupart du temps situés en banlieue ou en périphérie des centres-villes, les galeries commerciales veulent se rapprocher de l'étiquette écologiquement correcte.
Un des derniers nés de cette tendance : la société immobilière Frey, cotée à la Bourse de Paris. Frey compte ce qu'elle désigne comme étant deux Greencenter dont un en région parisienne, à Marne-la-Vallée, et elle en prévoit sept d'ici trois ans.
D'emblée, la consommation en eau et en énergie de ces Greencenters annonce leurs couleurs. Cette consommation serait de 70% inférieure à celle des centres commerciaux classiques. De fait, ces temples de la consommation se veulent autosuffisants en matière de consommation d'eau et d'énergie.
Ces centres verts récupèrent les eaux de pluie, qui sert ensuite à nettoyer les parkings et à arroser les espaces verts du centre commercial. D'autre part, les toitures sont végétalisées, ce qui accroît l'isolation, et des cheminées à tirage thermique dispensent une climatisation naturelle.
Comme le signale le journal financier La Tribune, il en coûte de 10% à 15% plus cher pour construire un tel centre commercial. Par contre, les commerçants diminuent leurs dépenses énergétiques.
Les rendements immobiliers encaissés par la société Frey seraient élevés, de l'ordre de 12%. Et les experts immobiliers "valorisent plus cher un patrimoine moins énergivore", ce qui favoriserait les promoteurs immobiliers ... verts.
