Pour qualifier ces jeunes, l'OIT emploie un acronyme, les NEET (pour neither in employement, education or training, soit ni en emploi ou à la recherche d'un emploi, ni en éducation et ni en formation).
Pour sortir les jeunes chômeurs de la précarité, l'expert préconise le recours à des systèmes de garanties d'emploi et à la priorité accordée à la formation. Cela pourrait "contribuer à sortir les chômeurs de la rue pour les intégrer à des activités utiles, leur offrant une protection contre de nouvelles tensions économiques", a-t-il estimé.
Selon l'étude, ces garanties pour les jeunes n'auraient qu'un faible coût dans les pays européens, estimé à moins de 0,5% du PIB.
«En période de restrictions budgétaires, cela peut sembler une lourde charge additionnnelle, mais elle sera inférieure aux coûts supplémentaires qu'engendre l'éloignemement durable des jeunes chômeurs ayant perdu contact avec le marché du travail», selon l'étude de l'OIT.
Des pays tels que l'Autriche, le Danemark, la Finlande, la Norvège et la Suède ont mis en place des programmes de garanties d'emploi pour les jeunes.
En Suède, un programme pour les jeunes est entré en vigueur dans les années 80 et révisé en 2007. Il prévoit notamment des exonérations fiscales pour les employeurs. Le programme a un coût estimé à moins de 0,1% du PIB du pays en 2008, a indiqué l'OIT.
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