Alexandre Cloutier: l'éducation comme moteur de l'économie

Offert par Les Affaires


Édition du 02 Mai 2015

Alexandre Cloutier: l'éducation comme moteur de l'économie

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Édition du 02 Mai 2015

Alexandre Cloutier, candidat à la chefferie du Parti québécois.

Dans le bureau d'Alexandre Cloutier à l'Assemblée nationale, une affiche de Barack Obama avec le slogan «Yes We Can» saisit le regard dès que la porte s'ouvre. Son idole ? Pas nécessairement. Mais une inspiration, certainement.

«Il est parti de loin, il a fait mentir tous les pronostics, et je ne suis pas loin de faire pareil !» dit le député de Lac-Saint-Jean.

Le matin de l'entrevue, 23 avril, un sondage CROP le donnait presque à égalité avec Pierre Karl Péladeau dans les intentions de vote s'il était élu chef du Parti québécois. Bernard Drainville venait de se désister, PKP reculait et tous les espoirs semblaient permis pour le politicien de 37 ans.

Ce fils de professeurs, qui est allé jusqu'aux études doctorales en droit (non terminées) et qui a reçu une bourse des mains du prince Charles pour étudier à Cambridge en 2004, est le seul candidat à la chefferie du PQ qui fait de l'éducation une priorité économique.

«Si on veut stimuler l'économie, innover et augmenter la productivité, ça prend de la main-d'oeuvre qualifiée, mais on a le plus haut taux de décrochage universitaire en Amérique du Nord ; et ça, on ne le dit pas assez. Ce n'est pas rien ! C'est pour cette raison que j'ai proposé une série de mesures pour investir massivement en éducation avec des bourses à la performance scolaire», explique le père de deux enfants.

Il compte aller chercher 500 M$ en réimposant une taxe spécifique aux institutions financières afin de lutter contre le décrochage scolaire à tous les niveaux et de financer des bourses à la performance.

Le développement régional passe aussi par l'éducation aux yeux de ce natif d'Alma qui veut contrer les effets du vieillissement de la population par un meilleur déploiement territorial de la jeunesse.

«Les gens ne s'en rendent pas compte, mais le principal problème des régions à mon avis est le vieillissement de la population. C'est criant !» s'inquiète-t-il.

«Une population qui vieillit réduit ses activités au plan économique. Cela entraîne des difficultés pour la relève entrepreneuriale aussi. Il n'y a pas 100 000 façons d'aller contre ça. Ça passe par l'occupation du territoire, il faut remplir nos cégeps et nos institutions. Ce n'est pas normal que les cégeps soient à moitié pleins dans les régions ressources et que, pendant ce temps, on construise de nouveaux complexes ailleurs au Québec.»

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