Metro : les hausses de prix demeurent modestes dans l'alimentation

Publié le 20/04/2011 à 13:03, mis à jour le 20/04/2011 à 15:49

Metro : les hausses de prix demeurent modestes dans l'alimentation

Publié le 20/04/2011 à 13:03, mis à jour le 20/04/2011 à 15:49

Eric Richer La Flèche, président et chef de la direction de Metro Inc. (Photo; Benjamin Nantel)

La hausse des prix anticipée dans le secteur de l’alimentation n’aurait pas encore vraiment atteint les tablettes des épiceries, si l’on se fie à la direction de Metro qui présentait ce matin ses derniers résultats financiers.

Lors d’un appel à l’intention des analystes, le président et chef de la direction de Metro, Eric Richer La Flèche, a indiqué que la majorité des fournisseurs avaient réussi jusqu’à maintenant à maintenir leurs prix de gros inchangés, en dépit d’une hausse des denrées de base (blé, huile, café, sucre).

«Le pain, le lait et certains légumes ont connu certains ajustements, mais on ne peut parler d'une montagne inflationniste, explique Roberto Sbrungnera, directeur principal des relations avec les investisseurs de Metro. Comme plusieurs profitent de couvertures, on observe souvent un délai entre l'augmentation des denrée et la hausse des prix des fournisseurs.»

Une situation qui aura permit au groupe Metro (Metro, Super C, GP, Food Basics) d’accroître ses marges et son bénéfice au deuxième trimestre, prenant fin le 12 mars dernier, et ce en dépit d’un chiffre d’affaires stable (+0,2%), comparativement à la même période l’année dernière.

Au deuxième trimestre, les marges bénéficiaires brutes de Metro ont grimpé de 1,6%, passant de 18,3% à 18,6%. Son bénéfice net a aussi grimpé, cette fois de 3,7%, à 83,3M$ comparativement à 80,3M$ au deuxième trimestre de 2010.

Baisse des ventes

Si la croissance de ses ventes, sur une base de magasins comparables, fut plutôt modeste (0,2%), Metro l’attribue surtout à deux éléments; d’une part à la nouvelle tarification des médicaments génériques au Québec et en Ontario, et d’autre part à une déflation d’environ 1% sur les prix de vente des aliments, résultat d’une concurrence on ne peut plus féroce.

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