Loblaw achète l'asiatique T&T Supermarket

Publié le 24/07/2009 à 00:00

Loblaw achète l'asiatique T&T Supermarket

Publié le 24/07/2009 à 00:00

Par Olivier Schmouker

Le prix d'achat sera de 225 millions de dollars, certains ajustements étant à venir au moment de clore la transaction. Une tranche de 191 millions de dollars du prix d'achat sera financée à l'aide des flux de trésorerie et la balance, sous forme d'actions privilégiées émises par T&T et dont la valeur dépendra de son rendement.

«Loblaw pourra ainsi élargir son offre de produits ethniques et mieux servir le segment de la clientèle asiatique, segment qui connaît la plus forte croissance au pays», dit Galen G. Weston, président du conseil, de Loblaw.

«Certains de nos clients nous surnommaient déjà "le Loblaw des Asiatiques". Maintenant, c'est bel et bien le cas», dit Cindy Lee, chef de la direction, de T&T Supermarket.

T&T Supermarket a ouvert ses portes en 1993 et exploite maintenant 17 magasins en Colombie-Britannique, en Alberta et en Ontario, ainsi que quatre centres de distribution, trois à Vancouver et un à Toronto. Au 30 juin, le chiffre d'affaires de T&T pour les 12 derniers mois s'élevait à environ 514 millions de dollars.

Des profits en progression de 38%

Par ailleurs, Loblaw a vu ses profits augmenter de 37,9% au deuxième trimestre, dans la foulée, notamment, d'initiatives de réduction de ses coûts et d'une hausse de ses ventes. 

Son bénéfice net s'est élevé à 193 millions de dollars, ou 70 cents par action, contre 140 millions, ou 51 cents par action, un an plus tôt.

Pour leur part, les ventes ont augmenté de 2,8%, passant de 7,04 milliards  au deuxième trimestre de 2008, à 7,23 milliards de dollars cette année.

Les ventes des magasins comparables, soit ceux ouverts depuis au moins un an, ont crû de 2,5%, contre 0,7% l'an dernier.

«L'amélioration des profits pour ce trimestre a été en grande partie une affaire de coûts et de marge brute», dit M. Weston, ajoutant que la compagnie ne s'attend pas à ce que cette tendance se poursuive.

«Nous avons toujours dit que la seconde moitié de 2009 serait de loin la plus difficile. Avec les volumes du marché en recul, la faible inflation, la concurrence accrue et l'application accélérée de nos programmes d'infrastructure et de rénovation, nous nous attendons à ce que les ventes et les marges soient éprouvées», a-t-il ajouté.

Avec PC.

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