Effondrement d'une usine au Bangladesh: on y fabriquait les vêtements Joe Fresh

Publié le 25/04/2013 à 14:29

Effondrement d'une usine au Bangladesh: on y fabriquait les vêtements Joe Fresh

Publié le 25/04/2013 à 14:29

Par AFP
Le groupe de défense des ouvriers du textile, Clean Clothes Campaign, basé à Amsterdam, a pour sa part affirmé que des étiquettes de la marque européenne C&A avaient été retrouvées. C&A a dit à l'AFP ne plus avoir de lien avec un fabricant basé au Rana Plaza depuis octobre 2011.

Selon Tessel Pauli, une porte-parole de Clean Clothes Campaign, cet accident est "symptomatique" des problèmes dans ce secteur au Bangladesh.

"Ces accidents montrent un échec des marques (étrangères) à faire de la sécurité une priorité. Ils savent ce qui doit être fait et ne le font pas", a-t-elle dénoncé mercredi auprès de l'AFP.

Les autorités disaient ignorer combien de personnes étaient encore prisonnières des décombres tandis que les pompiers entendaient encore des appels à l'aide provenant de différents endroits.

"Je viens juste d'entendre quelqu'un dire: "S'il vous plaît, sauvez-moi", a rapporté Mamun Mahmud, un responsable des pompiers, précisant que

Mahbubur Rahman, le chef des opérations de la brigade des pompiers, a précisé que les secours n'utilisaient plus d'équipement lourd pour déblayer le site afin d'éviter de mettre en danger les survivants.

Les corps des victimes reposaient dans une école proche et des milliers de personnes défilaient pour tenter d'identifier les disparus.

"J'ai vu tous les corps. Ma soeur n'est pas parmi eux. Elle n'est pas non plus à l'hôpital", a confié Mukta Begum, en tenant une photo de sa soeur cadette, Suryaban, une ouvrière du textile.

Un responsable de la police, Monir Hossain, a précisé qu'une enquête avait été ouverte à l'encontre du propriétaire du bâtiment, un membre du parti au pouvoir, pour violation des règles de construction.

Mustafizur Rahman, le responsable d'une unité de police chargée du secteur industriel, a par ailleurs affirmé que les propriétaires des ateliers situés dans l'immeuble avaient délibérément ignoré un appel de fermeture lancé par les autorités et demeuraient invisibles depuis la catastrophe.

"Après avoir constaté les fissures mardi, nous leur avons dit de fermer les ateliers. Ils n'en ont pas tenu compte", a-t-il conclu.

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