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Ensemble, Loblaw et Shoppers Drug Mart accaparent 25% des ventes de prescriptions de médicaments au Canada. Le marché serait tout de même assez concurrentiel pour que le Bureau de la concurrence donne le feu vert à la transaction, croient les experts interrogés par Les Affaires.com.
« Le marché est aussi concurrentiel sinon plus qu’ailleurs dans le monde, répond Galen Weston, le pdg de Loblaw, en conférence de presse. Nous avons quatre des plus grands joueurs internationaux du commerce de détail de masse. C’est un marché très concurrentiel. Nous avons confiance que cette transaction ne représente pas un chevauchement.»
Le Bureau de la concurrence a confirmé qu’il analysera la transaction. Il n’a pas indiqué quels seront les critères pris en compte.
Jim Duran, analyste de Barclays, pense que la transaction sera approuvée par le chien de garde de la concurrence. « La combinaison des deux entreprises représente une part de marché de 25% dans le secteur des prescriptions de médicaments, ce qui ne devrait pas être remis en question par le Bureau de la concurrence», écrit-il dans une note.
JoAnne Labrecque pense, elle aussi, que la transaction à de bonnes chances d’obtenir l’approbation du Bureau. « La concurrence est très forte dans le secteur de l’épicerie, ajoute-t-elle. La concurrence de Walmart s’est d’ailleurs ajoutée à l’industrie. »
Yan Cimon, professeur à la Faculté des sciences de l’administration de l’Université Laval, pense lui aussi que la transaction sera autorisée. « A priori, c’est sûr que ça ne sera pas une décision facile pour le Bureau de la concurrence, admet-il. Le Bureau décidera si la création d’un important détaillant se fait au détriment des consommateurs et de l’économie canadienne. Compte tenu de ce qui existe déjà dans le paysage canadien, on peut penser que si c’est bien fait, le consommateur va en profiter. »
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