Du coup, en 2008 et 2009, ce sont quelque 18 000 emplois qui vont être coupés, soit 8% des effectifs mondiaux d’UTC.
Selon les premières nouvelles, la filiale Pratt & Whitney établie à Longueuil n'est pas directement touchée par cette vague de licenciements. «Outre l’annonce en février dernier des 1 000 emplois supprimés chez Pratt & Whitney partout dans le monde, nous n’allons pas perdre davantage de postes», a indiqué Jean-Daniel Hamelin, conseiller principal, communications, de Pratt & Whitney Canada.
Chute brutale des ventes
Pourquoi une telle mesure maintenant? En raison «d’une chute brutale des ventes», à tel point que les estimations des ventes en 2009 sont maintenant de 55 milliards de dollars américains, soit 2,7 milliards de dollars américains de moins qu'en 2008.
Autre anticipation : le bénéfice par action serait maintenant dans une fourchette entre 4 et 5,50 dollars en 2009, au lieu de la fourchette 4,65-5,15 dollars initialement prévue.
«La reprise économique précédemment anticipée au seconde semestre de 2009 semble à présent improbable», a indiqué Louis Chenevert, directeur général du conglomérat industriel.
Par conséquent, le coût de l’opération de restructuration avoisinerait désormais les 750 millions de dollars américains. La direction d’UTC avait préalablement annoncé des coûts de 150 millions de dollars américains.
Les activités d’UTC vont des ascenseurs (Otis), aux hélicoptères (Sikorski), aux moteurs d'avions (Pratt & Whitney) et aux systèmes d'air conditionné (Carrier).
Avec AFP et Reuters.
