Une étude de la Harvard Business School montre, en effet, que la quasi-totalité du trafic et du contenu de Twitter est le fruit d’un tout petit nombre de personnes.
En mai dernier, les auteurs de l’étude ont suivi les messages de 300 000 utilisateurs du réseau de micro-blogs choisis au hasard. Résultat : 10% des utilisateurs sont à l’origine de 90% du contenu. «Et plus de la moitié des utilisateurs publient des messages qu’à des intervalles supérieurs à 74 jours», indique Mikolaj Jan Piskorski, le directeur de l'étude.
Cette étude corrobore une récente analyse de l’institut de mesure Nielsen, qui montrait que les internautes se lassent très vite de Twitter et qui prévoyait un prochain dégonflement du phénomène. Ainsi, 60% des internautes qui se sont inscrits sur Twitter ont cessé d’aller sur ce site un mois après l’avoir rejoint, selon Nielsen Online.
Alors, vaut-il mieux éviter de se servir de Twitter comme indicateur de tendances? Certes, il semble que les informations glanées sur ce site Web manquent de pertinence pour un tel objectif. Mais, il peut toujours s’avérer utile dans d’autres cas : par exemple, des entreprises disposant d'un compte Twitter peuvent y promouvoir des produits, lancer des campagnes de publicité ou encore proposer des offres spéciales auprès des internautes, selon M. Piskorski.
Le réseau social Twitter permet de publier des messages d’au maximum 140 caractères, appelés tweets ("piaillements"), qui peuvent ensuite être lus par tous ceux qui désirent en prendre connaissance.
Twitter comptait plus de sept millions de visiteurs en février, contre 475 000 en février 2008, selon l'institut Nielsen Online.
Avec Reuters.
EN SAVOIR PLUS :