Le licenciement de Barabara a été confirmé hier, à la suite d’un jugement en seconde instance du tribunal du travail de Berlin-Brandebourg. À l’énoncé du jugement, la caissière était au bord des larmes, en continuant de clamer son innocence. Son avocat Benno Hopmann a, lui, dénoncé un «scandale».
La chaîne de supermarchés allemande Kaiser’s assure que la caissière a, en janvier 2008, utilisé deux bons de réduction oubliés par un client, dont la valeur était de 1,30 euro. Et en Allemagne, il suffit d’un «fort soupçon» pour justifier un licenciement.
Sans pouvoir en apporter la preuve, des syndicats allemands se sont demandé si le fait que Barbara E. ait mené une grève à la fin de 2007 pour réclamer de meilleures conditions de travail n’est pas la véritable raison du licenciement.
Depuis son licenciement, la mère de famille vit de l’aide sociale et a démangé dans un petit appartement. Son avocat entend porter l’affaire devant le juge constitutionnel allemand, voire devant la Cour européenne des droits humains.
Avec AFP.