"L'inflation réelle pourrait passer en territoire négatif pendant une courte période mais ce devrait être temporaire", a expliqué M. Papadémos en marge d'une conférence organisée à Bruxelles. Il a jugé "hautement improbable" que la zone euro connaisse une déflation définie comme étant "une période prolongée d'inflation négative", qui nuirait à l'économie de la zone sur le long terme.
"Selon les projections, l'inflation repartira" ensuite, a-t-il ajouté, et "sur le moyen terme, (la BCE) n'entrevoit pas de risque de déflation dans la zone euro".
Les prix à la consommation ont augmenté de 1,2 pour cent en février, bien au-dessous du plafond de 2 pour cent d'inflation fixé par la BCE.
M. Papadémos a ajouté que la BCE pourrait décider de racheter des dettes d'entreprise, comme le souhaite le principal syndicat patronal européen, BusinessEurope. La BCE étudie "des mesures non conventionnelles" pour desserrer le crédit mais n'a pas le droit de racheter directement les dettes publiques ou privées.