Vendredi, M. Miller a déclaré au International Oil Weekly qu’il se retirait du projet Rabaska, même s’il avait signé une lettre d’intention l’an dernier. Cette déclaration a été reprise par d’autres médias, sans avoir été contestée par la direction de Gazprom.
Pourquoi ce retrait? M. Miller n'a pas donné d'explication. Mais la veille, Andrei Krouglov, vice-président, de Gazprom, avait dévoilé que le géant gazier russe, confronté à une baisse de la demande mondiale en gaz, envisageait de réduire de 30% son programme d'investissements en 2009, par rapport aux prévisions initiales. Et le projet Rabaska figurait sur la liste des projets qui attendaient une signature finale cette année...
Pris de court
La nouvelle a pris de court les promoteurs du projet québécois, qui ont appris la nouvelle par les médias. Pour l’heure, ils considèrent que le projet n’est pas abandonné pour autant, même si le coup est rude. C’est que Gazprom devait être un partenaire financier ainsi que l’unique approvisionneur en gaz naturel liquéfié (GNL).
Le consortium à la tête du projet Rabaska est maintenant celui du début, à savoir Gaz Métro, Enbridge et Gaz de France.
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