Le partenariat consiste à mettre au point la technologie d'utilisation du thorium en tant que combustible et à en faire la démonstration. Il vise également l'étude du potentiel commercial et de la faisabilité technique de son utilisation à pleine échelle dans les réacteurs Candu, comme les unités jumelles Candu 6 construites dans la phase III de Qinshan, au sud-ouest de Shanghai.
La renaissance du nucléaire étant sur sa lancée, de plus en plus de pays recherchent des solutions de substitution au carburant, indique EACL dans un communiqué, mardi.
L'uranium et le thorium sont les éléments de base pour produire de l'énergie à partir de la fission nucléaire. Toutefois, le thorium est trois à quatre fois plus abondant que l'uranium. Il est très largement répandu dans la nature et constitue une ressource facile à exploiter dans de nombreux pays, comme la Chine et l'Inde, précise le communiqué.
Cette nouvelle entente constitue la deuxième phase d'un accord de collaboration signé en novembre dernier qui consistait à démontrer l'utilisation de l'uranium récupéré dans un réacteur à eau lourde sous pression (RELP) Candu. La première phase de l'entente, qui doit se terminer d'ici le 31 octobre prochain, est une étude de faisabilité commune visant à examiner les possibilités d'utiliser le thorium sur le plan économique.
Selon Jerry Hopwood, vice-président, Mise au point des produits, EACL, grâce à la technologie nucléaire Candu, la Chine pourrait réduire sa dépendance au combustible nucléaire importé en utilisant ses ressources nationales abondantes de thorium.
EACL étudie l'utilisation du thorium comme combustible depuis plus de 50 ans, ce qui comprend des essais dans un prototype de réacteur Candu au Canada qui ont donné des résultats très prometteurs, selon l'agence canadienne.