Earl Jones : une combine à la Ponzi ?

Publié le 13/07/2009 à 00:00

Earl Jones : une combine à la Ponzi ?

Publié le 13/07/2009 à 00:00

Par La Presse Canadienne
Chèques sans provision. Des centaines de milliers de dollars d'économies envolées en fumée. Des dizaines de milliers de dollars d'impôts sur le revenu impayés. La crainte d'avoir fait de l'homme qui serait derrière tout ça leur exécuteur testamentaire. Voilà certaines des histoires qui ont alors été entendues.

Une cinquantaine de personnes accompagnées de leurs proches _ pour la plupart de Montréal, mais aussi d'ailleurs au Canada, des Etats-Unis et d'Europe _ ont dit croire avoir perdu des millions de dollars après avoir été victimes d'une présumée combine à la Ponzi.

"Je ne vois rien, je n'entends pas grand-chose et j'ai 94 ans, a affirmé Nancy Jean Rollinson avant la rencontre. Ce n'est donc pas la chose la plus facile au monde. Il est mon exécuteur testamentaire (...) Il a pris toutes les économies que j'avais (...) Ca va mal."

Des membres des polices locale et provinciale ont assisté à la rencontre. Le porte-parole de la police de Montréal, André Leclerc, a cependant indiqué que l'enquête sur cette affaire en était à ses premiers pas.

Bertram Earl Jones demeure introuvable et bien qu'il ne fasse pour le moment l'objet d'aucune accusation, l'Autorité des marchés financiers a gelé ses comptes et ceux de son entreprise, la semaine dernière.

L'Autorité des marchés financiers affirme que Bertram Earl Jones a empoché entre 30 et 50 millions $ et qu'il n'avait pas les titres de compétences nécessaires.

Des efforts sont actuellement faits afin de déterminer où est passé l'argent et pour redistribuer ce qui pourrait en rester aux présumées victimes, a indiqué Neil Stein, avocat spécialiste des questions de faillite, qui a assisté à la réunion.

M. Stein représente l'une des personnes ayant entrepris des procédures de faillite à l'encontre de la société de Bertram Earl Jones, Earl Jones Consultant and Administration.

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