Des pourparlers sont en cours entre Bombardier (TSX:BBD.B) et le gouvernement irakien afin de finaliser la vente de cinq appareils CSeries à sa société aérienne Iraqi Airways.

Le conseil des ministres irakien aurait récemment autorisé le ministre des Transports du pays à aller de l'avant pour l'achat de cinq CS300, la version plus spacieuse de l'appareil de l'avionneur montréalais.

De son côté, le porte-parole de Bombardier avions commerciaux, Marc Duchesne, a confirmé les discussions entre les deux parties.

Selon certains médias irakiens, chaque appareil de la CSeries serait vendu 40 millions $, même si le prix de catalogue est de 72 millions $.

M. Duchesne ne s'est pas avancé sur ce montant, réitérant que la vente n'avait pas été finalisée.

Bombardier avait surmonté plusieurs obstacles lors de la vente, en 2008, de 10 jets régionaux CRJ900 au gouvernement irakien.

Seulement quatre appareils de cette commande ont été livrés avant que certains avions de l'entreprise soient saisis à la suite d'une requête de Kuwait Airways.

Ce transporteur avait obtenu la reconnaissance d'un jugement britannique au Québec qui avait condamné Bagdad à verser 84 millions $ au Koweït dans la foulée de la guerre du Golfe, en 1990.

Questionné sur ce dossier, M. Duchesne a indiqué que les six CRJ900 qui n'ont pas été livrés étaient toujours inscrits dans le carnet de commandes de Bombardier.

Bombardier a déjà reçu des commandes fermes pour 177 appareils CSeries de la part d'une dizaine de clients.

Son objectif est d'atteindre 300 commandes fermes d'ici la première livraison de son nouvel appareil, prévue d'ici la fin de 2014.

En après-midi, le titre de Bombardier se transigeait à 5,34 $ à la Bourse de Toronto, en recul d'un cent, ou 0,19 pour cent.