Le projet prévoit la construction de deux centrales dans la partie inférieure du fleuve Churchill, au Labrador, qui doivent produire quelque 2800 mégawatts d'électricité à partir de 2015. Le complexe s'ajouterait à celui du Haut-Churchill, en exploitation depuis 1971, dont la capacité de 5429 MW est en quasi-totalité destinée au Québec.
Hydro-Québec soutient que les données présentées dans l'étude d'impact "sont nettement insuffisantes, en particulier dans les domaines de l'utilisation du territoire par les autochtones et les non-autochtones, de la gestion des aménagements hydroélectriques de la rivière Churchill, des aspects liés aux populations et aux habitats de poissons, ainsi que des programmes de suivi et des mesures de compensation prévus".
Si l'étude d'impact de Nalcor n'est pas bonifiée, Hydro estime que les autorités ne devraient pas la déclarer "recevable".
En réponse aux critiques d'Hydro et de nombreux autres intervenants à propos de l'étude d'impact, la commission d'examen conjoint a envoyé à Nalcor trois demandes d'informations afin d'obtenir plus de détails sur les répercussions du projet du Bas-Churchill. Le promoteur a déjà répondu à la première demande et a jusqu'au 11 septembre pour les deux autres.