Ils invitent les employés canadiens à des concéder à des baisses de rémunération et autres avantages à défaut de quoi les opérations d’assemblage de Chrysler Canada «ne survivront pas dans le long terme».
Ces concessions se traduiraient par des baisses atteignant 19 dollars de l’heure pour afin de ramener la rémunération à 57 dollars de l’heure, soit le montant que reçoivent les salariés de Toyota au Canada.
Les pressions de la direction ont été appuyées par celles de Fiat, le producteur de voitures italien, avec lequel une fusion est en vue. Mais Fiat a posé ses conditions et exige la conclusion d’un accord avec les syndicats canadiens avant de s’engager avec Chrysler.
La balle est maintenant dans le camp du syndicat des Travailleurs canadiens de l’automobile (TCA) pour la conclusion d’un accord.
Aux voix de la direction de Chrysler les invitant à assouplir sa position se sont mêlées celles des gouvernements ontarien et fédéral. Ces derniers ont déjà accordé à Chrysler Canada une ligne de crédit de 750 millions de dollars. Le crédit pourrait monter à un milliard de dollars, sous réserve de la conclusion d’un accord avec les syndicats.