La porte-parole de la Maison Blanche Dana Perino a expliqué que compte tenu de l'ampleur d'AIG, l'effondrement du groupe posait un risque beaucoup plus important qu'un prêt de 85 milliards, ajoutant que les contribuables américains seraient les premiers remboursés. Mais interrogée sur l'éventualité qu'ils ne récupèrent jamais leur argent, elle a répondu: "c'est vrai".
"Vous avez un gouvernement qui est prêt à diriger, intervenir là où c'est approprié, et gouverner pour veiller à ce que nous limitions les dégâts financiers plus larges pour l'économie".
Le président américain George W. Bush avait donné son feu vert au prêt pour AIG mardi sur la recommandation du secrétaire américain au Trésor Henry Paulson lors d'une réunion avec ses conseillers économiques.
Alors que la banque d'affaires Lehman Brothers a dû se placer lundi sous la protection de la loi sur les faillites, Dana Perino a reconnu que les Américains avaient sans doute du mal à comprendre que le gouvernement soit prêt à risquer l'argent du contribuable pour sauver certaines compagnies privées et pas d'autres. Elle a évoqué une période très "délicate".
Enfin, Dana Perino a assuré que les principaux responsables économiques jugent que l'économie américaine est suffisamment forte pour "encaisser ces chocs".