Il s'agit d'un moment décisif pour le Canada, qui avait brusquement cessé sa coopération nucléaire avec l'Inde, en 1974, après que le gouvernement indien eut utilisé du plutonium provenant d'un réacteur canadien pour fabriquer une bombe atomique et procéder à des essais nucléaires.
La communauté internationale s'est toutefois mise d'accord, l'automne dernier, pour mettre fin à l'interdiction de transfert de produits nucléaires à destination de l'Inde. La décision a entraîné une explosion des ventes mondiales à la puissance économique émergente.
Le ministre Day, qui se trouvait à Mumbai, jeudi, a affirmé que les autorités indiennes voulaient construire entre 25 et 30 nouveaux réacteurs, et qu'elles étaient très intéressées à acheter des composants et de l'uranium canadiens ainsi que des systèmes de traitement de déchets dangereux.
M. Day a souligné qu'il avait été assuré que l'Inde n'utiliserait pas la technologie à des fins militaires, malgré les préoccupations exprimées par les militants qui sont défavorables à l'énergie nucléaire et contre la prolifération.
En vertu de l'entente canado-indienne, l'Inde, qui refuse de signer le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, devra signer, avant que tout accord ne soit finalisé, une entente formelle entre gouvernements qui permettra des inspections nucléaires internationales.
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